Remettons-en une couche
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Dressons un premier planCréation et retoucheSavez-vous comment fonctionnent les systèmes dédiés à la création et à la retouche d'images matricielles ? Qu'il s'agisse de créer une image ou d'en retoucher une qui existe déjà, les choses débutent à peu près de la même manière. Au point de départ, l'image se construit ou se retouche à partir d'un arrière-plan. Comme le montrent les illustrations suivantes, lorsqu'il crée une nouvelle image, un système crée un arrière-plan. Cet arrière-plan est évidemment amené à évoluer et d'ailleurs même parfois, à perdre son caractère d'arrière-plan. ![]() ![]() ![]() De la même manière, lorsqu'il ouvre un fichier dont l'image matricielle est à retoucher, le système considère que celle-ci constitue l'arrière-plan à partir duquel le travail va être effectué. ![]() On pourrait comparer l'arrière-plan à la surface plane d'une table rectangulaire. Elle peut être blanche, colorée, consister en un motif, un dessin, une photo… Si on veut en modifier l'aspect, on a le choix entre :
Ce qui apparaîtra au final dépendra de la relative transparence des différentes couches. En dessin matriciel, nous avons le choix : travailler sur un seul plan ou en plusieurs couches. Les avantages d'une option sont les inconvénients de l'autre et inversement. Travailler sur un seul plan![]() La manière la plus simple de travailler consiste à apporter à cet arrière-plan toutes les modifications que l'on souhaite. On procède donc par des modifications, des retouches irréversibles à court terme. On n'a guère le droit à l'erreur. Il est en effet possible d'annuler un ou plusieurs traitements dont les effets sont non désirés, mais le processus est limité à peu d'étapes. Cette technique peut suffire pour des réalisations très élémentaires (un assemblage de formes colorées, par exemple) ou lorsqu'il faut apporter des modifications globales à une image (augmenter le contraste d'une photo, sa luminosité…). Notez encore que l'arrière-plan n'est rien d'autre que la première couche de l'image et que, dans le cas qui nous occupe, on se contente de travailler sur cette couche unique. Travailler sur plusieurs plans![]() Un arrière-plan est normalement conçu pour que d'autres « plans », partiellement transparents, viennent s'y superposer. Il y a donc une manière plus complexe de travailler une image. Elle consiste à superposer les ajouts et les corrections en diverses couches transparentes qu'on appelle des calques. Un calque peut être facilement supprimé ou modifié sans effet sur les autres calques. L'ordre dans lequel les calques sont disposés sur l'arrière-plan peut aussi être modifié, et ainsi faire apparaître ou disparaître certaines parties du résultat d'ensemble. ![]()
![]() Le travail avec les calques est plus difficile à gérer, mais il permet une grande souplesse de manipulations puisqu'il est possible, par exemple, de rendre certaines couches visibles et d'autres invisibles et de pouvoir ainsi juger du résultat, tout en conservant l'image originale. Un autre avantage est de pouvoir sauvegarder l'ensemble des calques dans l'intention de modifier encore le résultat par la suite. Cette sauvegarde s'effectue dans un format qui n'est connu que du logiciel utilisé, un format propriétaire. Une fois satisfaits du travail, nous pouvons demander au système d'« aplatir » l'image, ç-à-d. de ramener tout dans un seul plan. L'image retrouve alors un statut d'arrière-plan. Elle peut être enregistrée dans un format ouvert comme PNG ou JPG. Notez encore qu'un arrière-plan peut être transformé en calque, l'arrière-plan n'étant, en quelque sorte, qu'un calque ayant une position provisoirement verrouillée (cf. l'illustration en haut de la page - observez le cadenas qui indique qu'au départ, l'arrière-plan est verrouillé). |