Pour ces commentaires, choisissons encore une autre interface (Microsoft Excel 2008 pour Mac) car il est important de ne pas nous focaliser sur l'une d'entre elles en particulier.

Ce qui nous apparaît d'emblée au chargement d'un programme ou d'une application tableur, c'est une sorte de grille. Elle comporte des lignes (rangées) et des colonnes.

Les lignes sont numérotées de 1 à… et les colonnes sont désignées par des lettres (A, B…), des paires de lettres (AA, AB…) voire des triples de lettres (AAA, AAB…).

Lignes numérotées

Colonnes désignées
par des groupes de lettres

Dans le vocabulaire du tableur, une case située à l'intersection d'une ligne et d'une colonne est appelée cellule. L'adresse d'une cellule est composée de la (des) lettre(s) de la colonne et du numéro de ligne. Exemple, la cellule AB56. Comme nous le découvrirons plus loin, l'adresse d'une cellule permettra d'y faire référence.

La grille est appelée feuille de calcul. Le nombre de lignes et de colonnes d'une feuille de calcul est très évolutif et dépend surtout de l'évolution des tailles des mémoires. Ainsi, en 1982, la feuille de calcul du tableur Multiplan comptait 255 lignes et 65 colonnes.

Plusieurs feuilles de calcul peuvent être créées dans le même document qui est appelé classeur.

Les feuilles ont, par défaut, un nom qui peut évidemment être modifié. C'est presque une nécessité pour retrouver plus aisément certaines informations.

Une façon de regrouper des cellules, autre que dans des lignes ou des colonnes, consiste à créer des blocs. Un bloc élémentaire est évidemment rectangulaire. Pour y faire référence, on utilise les adresses des cellules situées dans deux coins opposés du rectangle. Syntaxiquement, on relie ces deux adresses par un double point horizontal ou vertical.

Les deux écritures suivantes désignent le même bloc de l'illustration ci-dessus :

• D10..E18
• E10:D18