Dessine-moi un mouton
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Outils de coloriageCouleurs d'avant-plan et d'arrière-planEn toute logique, la couleur doit être choisie préalablement à l'utilisation d'un outil qui modifie la couleur des pixels. ![]() Il sera souvent possible de fixer deux couleurs. La première couleur, nous l'appellerons couleur de premier plan ou couleur d'avant-plan. C'est celle qui concernera les traitements directs comme le changement de couleur des pixels lors du remplissage d'une forme, par exemple. Nous appellerons la seconde couleur, couleur d'arrière-plan. Elle concerne certains traitements indirects. Ainsi, par exemple, au passage de la gomme, c'est cette couleur qui apparaitra. En ce sens, « gommer » ne signifie pas enlever la couleur des pixels, mais bien remplacer la couleur des pixels « gommés » par la couleur d'arrière-plan. Cette notion de couleur d'arrière-plan est délicate car elle pourrait être confondue avec la « couleur de l'arrière-plan ». ![]() De nombreux outils portent des noms évoquant la tâche du peintre ou du dessinateur : gomme, pinceau, pipette… Indépendamment de leurs noms, leur utilisation met en œuvre le même principe : la modification de la couleur de certains pixels. La sélection des couleurs![]() ![]() Le sélecteur de couleurs permet de choisir les couleurs de premier plan et d'arrière-plan. La sélection de ces couleurs peut être faite de manière très fine en utilisant des valeurs précises d'un des modèles que nous avons présentés. Il est parfois possible et utile de permuter ces deux couleurs. ![]() La sélection des couleurs peut se faire également avec l'outil pipette. Celui-ci permet de prélever une couleur sur n'importe quelle image ouverte sur votre écran et d'en faire la couleur d'avant-plan. L'usage des outilsContrairement aux outils de sélection pure, les outils qui sont décrits ci-dessous sélectionnent en même temps qu'ils modifient la couleur des pixels. ![]() Vous connaissez déjà l'outil pot de peinture qui donne la couleur sélectionnée à tous les pixels contigus au pixel de départ et qui sont de la même couleur que celui-ci. Le remplissage peut également être effectué avec une certaine tolérance, comme c'est le cas de la sélection. ![]() L'outil gomme est particulier car, dans notre esprit, une gomme est un outil qui efface. Or rappelez-vous, les pixels ne font que changer de couleur. Que signifie, dès lors, le mot « effacer » pour un système ? Dans la logique d'un système dédié au dessin matriciel, effacer veut dire « redonner une couleur d'arrière-plan aux pixels survolés ». Cela peut très bien être une autre couleur que le blanc, si la couleur d'arrière-plan active n'est pas la couleur blanche. Ainsi, une gomme pourrait très bien « laisser des traces » vertes sur son passage. Toute la différence qui existe entre le monde des humains et celui des systèmes informatiques est indiquée dans les guillemets que nous utilisons depuis un moment. Il y a les perceptions que nous avons, et qui ne sont pas toujours les bonnes, et ce que le système fait réellement. Si nous voulons le maîtriser, nous avons un intérêt évident à comprendre ce qu'il fait dans sa logique, ce que fait le « logiciel ». Par exemple, il est possible de « peindre avec une gomme » ! De même, lorsqu'on travaille sur un seul plan, les « couches de couleurs » n'en sont pas vraiment. Cela signifie qu'elles ne se superposent pas comme sur un mur qu'on repeint, par exemple. Ce sont les pixels qui changent de couleur. ![]() ![]() Comme la gomme, l'outil ligne sélectionne en même temps qu'il modifie la couleurs des pixels. Une ligne a forcément un point de départ et un point d'arrivée. Nous sommes donc dans la même logique de manipulation. Le tracé d'une ligne n'échappe pas à la règle. L'illustration ci-dessus contient des pixels noirs et des pixels gris de différentes teintes. Avez-vous une explication ? L'outil génère des pixels gris pour atténuer l'effet d'escalier qui pourrait se produire à cause de l'obliquité de la ligne. ![]() L'outil pinceau possède des caractéristiques particulières. Lesquelles, par exemple ? ![]() On peut au moins citer :
Mais on peut aussi s'intéresser à d'autres caractéristiques du pinceau comme, par exemple :
![]() Il existe parfois un outil crayon assez semblable à l'outil pinceau, si ce n'est qu'il possède moins d'attributs. Le trait du crayon n'est en effet pas censé produire des effets aussi particuliers que le pinceau. En outre, il est généralement plus net. ![]() L'outil texte mérite aussi une explication. Une image ne peut contenir des caractères, mais seulement des pixels. En conséquence, les caractères qui figurent dans les images ne peuvent pas être considérés comme tels. Comme le reste des formes que l'œil humain peut y voir, les caractères sont des groupes de pixels. Est-il possible de corriger un texte dans une image matricielle ? Et si oui, comment ? Pour corriger un texte, il faut modifier les pixels composant les caractères, ce qui est plutôt fastidieux. Impossible donc de corriger caractère par caractère et encore moins mot par mot. ![]() Attention ! Il faut apporter des nuances à ce qui vient d'être dit. Les logiciels de dessin matriciel élémentaires transforment directement les caractères en pixels, une fois le texte validé. Comme vous le verrez dans l'activité suivante, les logiciels plus élaborés créent un calque (couche transparente) pour chaque texte ajouté à l'image. Tant que l'image n'est pas enregistrée dans un format matriciel, ces calques peuvent être retravaillés et donc, les textes corrigés comme dans un éditeur de texte. ![]() L'outil tampon est également appelé outil de clônage. Il aide à reproduire un groupe de pixels (une partie de l'image) à un autre endroit par « tamponnage ». Par reproduire à un endroit, on entend remplacer la couleur des pixels qui s'y trouvent par celles des pixels de la zone reproduite. L'outil tampon est notamment utile pour masquer des éléments indésirables sur une photo : touristes en arrière-plan, rides et ridules sur un portrait, poussières… Pour cela, il faut choisir un point de départ comme le centre de la zone à reproduire, puis tamponner à partir d'un point d'arrivée (élément à masquer). Vous en savez assez pour réaliser ce petit travail : « accommoder la crevette à la sauce cocktail ». Mais voyez plutôt. Il s'agit de modifier l'image de gauche pour obtenir celle de droite. ![]() ![]() Le problème n'est pas si simple ! Le fond est-il parfaitement noir ? Que faire dès lors ? ![]() Les plus perfectionnistes trouveront qu'une fois la couleur de fond modifiée, les contours de la crevette méritent d'être adoucis. Pour cela, vous avez le choix entre plusieurs outils parmi ceux qui ont été décrits :
Et n'oubliez pas la baguette magique qui peut encore servir ! Téléchargez l'image de la crevette sur fond noir et modifier ce fond pour lui donner la couleur rose (R=220 V=150 B=100). La retouche d'imageRetoucher une image c'est, en quelque sorte, utiliser ces différents outils. La retouche d'image demande des compétences professionnelles que nous n'allons pas développer ici. Toutefois, il existe quelques traitements élémentaires qu'il est bon de connaître si d'aventure, vous souhaitiez améliorer la qualité de l'une ou l'autre photo que vous avez prise. L'outil de tamponnage dont nous venons de parler permet parfois de faire des retouches comme faire disparaitre un pli dans une vieille photo scannée ou des craquelures provenant d'une peinture ancienne, par exemple.
À vous de jouer. Saurez-vous utiliser habilement l'outil tampon pour effacer les craquelures de l'image? Téléchargez l'image à retoucher. Mais la retouche, c'est aussi augmenter le contraste pour donner une impression de netteté, ou appliquer un effet de flou, ou encore assombrir ou éclaircir l'image. On devine, même si les opérations ne vont pas de soi, que ces traitements consistent à recalculer de nouvelles valeurs pour les couleurs des pixels à partir des anciennes. |