Intention généraleconnaitre les éléments potentiellement constitutifs d'une diapositive et pouvoir les y insérer
Attention ! Ce module fait appel à des savoir-faire développés dans le module « Produire et retravailler une image ».
C'est le bon vieil appareil de projection de diapositives qui a inspiré la création des logiciels de présentation. Cet appareil contenait un chargeur dans lequel les diapositives étaient rangées les unes derrière les autres. On pouvait faire avancer ou reculer le chargeur pour voir la diapositive suivante ou revoir la précédente.
Dans les logiciels de présentation, le concept de diapositive est toujours bien présent. Les choses ont pourtant bien changé.
Diapositives en désordre !
On a coutume d'appeler les logiciels de présentation, logiciels de PréAO, pour Présentation Assistée par Ordinateur.
En effet, on utilise souvent ce type de logiciel pour créer des documents qui nous aident à présenter un sujet. Cela pourrait être le thème d'une causerie par exemple, ou la présentation d'un travail de fin d'études.
Mais d'autres utilisations sont possibles.
Par exemple, celle qui consiste à créer des produits à regarder soi-même, un produit multimédia comme un album de photos de vacances, ou tout autre type de catalogue qu'un lecteur peut facilement feuilleter.
Dans un cas comme dans l’autre, il nous faudra décider du déroulement de la présentation et donc, entre autres, du type d'interactions entre le consommateur et le produit : clics de souris, enchaînements programmés, minutage …
Avant de commencer à réaliser de tels produits, attelons-nous à comprendre quels types d'éléments ils mettent en jeu afin de pouvoir mieux contrôler la présentation.
C'est ce que nous allons tâcher de découvrir dans ce chapitre.
1. Les pièces du puzzle
Mise en situation
Voici, sous forme de deux produits multimédias, le commentaire d'introduction de ce chapitre. Regardez et écoutez attentivement car vous allez devoir les comparer.
Globalement, quelle différence constatez-vous dans la composition de ces deux produits qui traitent du même sujet ?
Le premier produit met en évidence des bribes de textes qui sont censées soutenir le discours d'un orateur et apporter, à un public rassemblé, une aide à la compréhension de ce discours.
Le deuxième produit n'utilise quasiment que des images qui sont censées évoquer à la personne qui les regarde ce qu'elle doit retenir du message. Ce type de produit convient bien lorsque le message (textuel, graphique et/ou sonore) est bien défini. Dans ces cas-là, le produit peut être « lu » et donc, soit être parcouru sur les indications du lecteur (comme on tourne les pages d'un livre), soit faire l'objet d'un minutage précis.
Regardez-les à nouveau.
Vous admettrez facilement qu'un produit multimédia se compose généralement de différents écrans dont l'affichage se succède et que nous continuerons d'appeler des diapositives. Mais intéressons-nous aux différents éléments qui peuvent composer une diapositive.
Pouvez-vous leur donner des noms ? Peut-il exister d'autres éléments, à votre connaissance, qui n'apparaîtraient pas dans ces deux présentations ?
Vous trouverez des réponses à ces questions dans la page qui suit.
1. Les pièces du puzzle
Réflexions
Un ordinateur équipé d'un logiciel de présentation est un système capable de fabriquer, puis de présenter des diapositives. Les diapositives sont, en quelque sorte, les pages de la présentation.
Quelle distinction importante pouvez-vous faire entre le concept de page en traitement de texte et celui de diapositive en présentation assistée ?
En traitement de texte, le système gère les sauts de page de manière automatique (sauf si l'utilisateur veut en créer lui-même) et est responsable de la création des nouvelles pages.
En présentation, l'utilisateur est censé créer chaque diapositive car, si les diapositives peuvent être considérées comme des pages, elles sont affichées intégralement et l'une après l'autre à l'écran.
Fabrication
On fabrique une diapositive en deux étapes:
créer une diapositive vide;
y insérer des objets.
Les types d'objets les plus usuels sont:
des textes;
des images;
des sons (enregistrements vocaux, musicaux…);
des images animées (y compris des vidéos).
Parfois, le type d'objet est plus précis, décrivant un contenu plus spécifique comme « tableau » ou encore « graphique ».
D'où viennent les objets ?
Il faut savoir qu'un objet (image, son, vidéo…) peut être contenu dans un fichier enregistré sur un support (disque dur, CDROM, clé USB…). Un objet peut donc être inséré dans une diapositive à partir d'un fichier.
Insertion à partir d'un fichier
Insertion dans une zone prédéfinie
Comme nous le verrons au chapitre 2, lorsqu'une zone prédéfinie existe, l'objet ira s'y « loger ». Cela signifie qu'il sera centré dans la zone en question. Sinon, il sera centré dans la diapositive avant de pouvoir être déplacé et/ou redimensionné de manière dynamique. Il en sera de même si l'objet est collé après avoir été copié à partir d'une autre application
Création de formes
Une autre possibilité existe. Un objet peut être créé à un endroit précis de la diapositive. Ce sera le cas lorsqu'on utilise les outils de dessin d'une forme ou que l'on crée une zone de texte…).
Comment les objets s'agencent-ils ?
Tout se passe comme si chaque objet faisait partie d'une couche qui vient se superposer aux autres. Ces couches sont empilées sur l'arrière-plan de la diapositive (un peu comme si on déposait des objets plats (sans épaisseur) sur une table). Un objet peut donc en cacher un autre.
Objets « déposés » sur une diapositive
Une fois l'objet inséré dans une diapositive, ses attributs peuvent être modifiés. Par exemple, il peut être déplacé (modification de sa position), ce que vous devrez faire dans les activités qui suivent.
Évolution
Vous verrez plus tard que d'autres modifications sont possibles. L'objet peut être mis à l'échelle en conservant (ou non) ses proportions (modification de ses dimensions). Il peut également être animé (effet d'apparition, de disparition, de déplacement…).
Vous découvrirez, dans le chapitre suivant, que le travail de dimensionnement des objets peut aussi être confié au système. Celui-ci est en effet capable de gérer le remplissage de plusieurs zones rectangulaires prédéfinies de la diapositive.
Passons maintenant aux activités.
Mais avant cela, une mise en garde très importante !
Qu'il s'agisse de textes ou d'illustrations, ces objets ont un auteur qui souhaite généralement protéger son œuvre par des droits (copyright). Si les technologies vous donnent la possibilité de réaliser sans peine des copies (de textes, d'images), elles ne vous en donnent pas nécessairement le droit.
Dans toutes les activités que nous vous proposons et qui nécessitent une recherche d'information, nous vous encourageons à vous informer sur les droits dont vous disposez. Notez qu'il existe des sites qui offrent des images gratuites et libres de droit. De même, les droits d'utilisation des informations d'un site sont généralement consignées dans une rubrique intitulée « Mentions légales ».
Les restrictions indiquées dans ces mentions sont parfois un encouragement à produire soi-même (en réalisant des photos, par exemple).
Les concepteurs du site visaTICE ne peuvent être tenus pour responsables du manque de respect de ces règles élémentaires.
Parlez-en à votre coach.
1. Les pièces du puzzle
Activités
Dites-le avec des fleurs
Être capable d'identifier les fleurs qui nous entourent peut s'avérer utile dans certaines situations, notamment pour leur reconnaître des vertus médicales et culinaires. Dès lors, un herbier des fleurs des champs peut vite devenir l'outil indispensable de tout promeneur qui se respecte.
Pour réaliser cette activité, vous disposez de photos de différentes fleurs. Saurez-vous les « présenter » correctement ?
Objectif :insérer des objets flottants (images, zones de texte) et les aligner
Une présentation est un ensemble de diapositives. Les diapositives constituent les pages de la présentation. Contrairement à un document texte dans lequel les nouvelles pages sont créées automatiquement, chaque diapositive d'une présentation doit être créée manuellement.
Chaque diapositive est destinée à contenir des objets multimédias (textes, images, sons, vidéos…) superposés en couches sur un arrière-plan.
L'arrière-plan est caractérisé par une couleur, un dégradé de couleur, une trame ou une image.
L'exécution de la présentation est appelée diaporama.
1. Les pièces du puzzle
Exercices
Vous pouvez obtenir le corrigé des exercices auprès de votre coach.
Pour ceux qui l'ignoraient, Facebook se traduit en français par « trombinoscope ». Un trombinoscope est, par définition, un document qui rassemble l'ensemble des portraits (photo) d'un groupe.
Pour concurrencer Mark Zuckerberg, vous décidez de lancer une version locale du fameux réseau social que vous nommez, de façon très logique, Trombinoscope.
Vous avez l'occasion de présenter votre projet dans votre école. C'est le moment de convaincre vos camarades de classe de vous rejoindre…
À partir d'une diapositive vide, réalisez une galerie de portraits correctement alignés les uns par rapport aux autres. Mettez un nom sous chacun des portraits.
Voici un aperçu du résultat à obtenir.
Faites en sorte que les alignements soient respectés.
Dans la mesure du possible, répartissez les photos de façon homogène sur la largeur.
Ce diaporama devra être réutilisé dans un exercice du chapitre 2. Veillez donc à bien l’enregistrer.
Si on peut considérer une diapositive comme une succession de couches, il n'est alors pas difficile d'admettre qu'un parfum se compose de trois couches. Ces couches sont appelées notes : la note de tête, la note de coeur et la note de fond. C'est ce qui explique qu'une fois le parfum appliqué, les senteurs perçues immédiatement paraissent évoluer dans le temps.
Très logiquement, les notes de tête sont constituées d'essences très volatiles, telles que celles issues de plantes aromatiques. Les essences florales, elles, sont généralement des notes de coeur. Les notes de fond ont pour but de faire durer le parfum plusieurs jours. Ce sont des essences boisées qui s'évaporent très lentement et donnent de la personnalité au parfum.
Sachant cela, êtes-vous capable de déterminer dans lequel de ces trois groupes se situent l'essence de romarin ? Et pour joindre l'utile à la culture, placez en arrière-plan de la diapositive décrivant l'essence de romarin l'image de la plante (téléchargeable en cliquant sur l'icone ci-dessous). Fixez la transparence de l'arrière-plan à 60%.
« Que puis-je faire avec des photos sur Internet ? », « Est-ce que je peux télécharger de la musique ? », « Est-ce que le droit d'auteur existe sur Internet ? »… L'Observatoire de Droits de l'Internet répond à ces questions (et à bien d'autres) sous forme de fiches pratiques pour l'internaute (mais aussi pour les parents, pour les consommateurs, pour les enseignants…). Efficace et à la portée de tous !
Un doute ? Privilégiez les ressources libres de droit. « Élémentaire, mon cher Watson. » Par exemple, la plupart des photographies illustrant visaTICE proviennent du site Stock.XCHNG. Mais il en existe bien d'autres : Every Stock Photo, PhotoXpress… De quoi trouver « chaussure à son pied » !
Devenir incollable sur la faune et la flore belge… Ou comment reconnaître une agripaume d'une aigremoine. Vous hésitez ? Vous feriez bien d'aller revoir vos classiques ici.
Envie de vous essayer à la généalogie et de retracer l'histoire de votre famille ? Parce qu'il faut bien commencer quelque part, vous trouverez ici quelques liens vers des bases de données généalogiques belges. Mais il est également très intéressant de prendre contact avec les ASBL d'échanges généalogiques telles que, par exemples, Geneahuy, le Groupe de Gembloux Généalogie ou encore le Cercle Historique et Archéologique de Wavre. Renseignez-vous autour de vous.
Afin d'organiser l'ensemble des informations récoltées sur vos ancêtres, il vous faudra construire votre arbre généalogique. De nombreux logiciels existent pour vous y aider. En voici un très complet et, surtout, téléchargeable gratuitement.
2. Une place pour chaque chose
Intention généralecomprendre l'intérêt d'utiliser différentes dispositions et connaitre les éléments qui les composent et leurs attributs modifiables
Généralement, les diapositives ne vivent pas seules, mais en groupe. Fabriquer une diapositive, ce n'est donc pas seulement y disposer des objets textes, images, animations... c'est aussi veiller à l'uniformité de la présentation. Celle-ci concerne autant la mise en page (disposition) des éléments de la diapositive que leur mise en forme, surtout quand leur contenu est textuel.
La vue la plus simple que l'on puisse avoir d'une présentation, c'est celle d'une série de diapositives qui s'affichent les unes après les autres.
Nous verrons plus loin que cette affirmation, sans être tout à fait fausse, est cependant très incomplète.
Nous venons de voir, dans le chapitre précédent, qu'il était possible de placer des objets multimédias sur une diapositive.
Pour cela, nous sommes partis d'une diapositive entièrement vierge. Mais nous pouvons partir de quelque chose de beaucoup plus structuré.
À sa création, chaque diapositive peut intégrer une disposition ou mise en page particulière.
La mise en page détermine quelles sont les différentes zones prédéfinies de chaque diapositive et quelle est leur position.
Dans le premier chapitre, nous avons donc travaillé sur des diapositives sans mise en page.
En pratique, on choisira une mise en page pour une diapositive, avant d’y intégrer du contenu.
Mais quelles sont les implications de ce choix de mise en page au niveau des objets et de leur disposition sur la diapositive ?
C'est que nous allons tenter de comprendre dans ce chapitre.
2. Une place pour chaque chose
Mise en situation
Un petit texte à reproduire
Vous souhaitez réaliser une présentation de votre voyage de rhéto : une petite trentaine de photos avec titres et, de temps à autre, un commentaire.
Votre professeur vous suggère d'indiquer, en bas de chacune des diapositives, le texte « Voyage de rhéto » ainsi que les dates et le nom de l'école. Vous pensez, pour cela, utiliser une zone de texte.
Le système est capable de gérer différentes zones prédéfinies de la diapositive. L'une de ces zones est dédiée à la gestion d'un pied de page. Il n'est donc pas nécessaire de créer une zone de texte particulière et surtout pas de la recopier de diapositive en diapositive.
Mais parlons un peu plus de ces différentes zones.
2. Une place pour chaque chose
Réflexions
À la création d'une diapositive, le système vous propose une mise en page qui fait apparaître plusieurs zones prédéfinies.
Leurs caractéristiques principales sont le type de contenu, la position et les dimensions. On peut également citer les paramètres de mise en forme des caractères pour les zones prédéfinies censées contenir du texte.
Voici un exemple illustrant des zones prédéfinies dans une diapositive.
Exemple de zones prédéfinies
La plupart des zones prédéfinies sont destinées à contenir exclusivement du texte. Certaines zones peuvent cependant contenir un ou plusieurs objets textuels ou non. Appelons-les zones d'objets. La mise en page du contenu de ces zones pourra s'adapter en fonction des dimensions de celles-ci.
Ainsi, en rendant une zone active, l'insertion d'un objet ou l'encodage de texte sera accompagné(e) d'une adaptation de la taille de l'objet ou du corps de la police de texte, en fonction des dimensions de la zone. Cette adaptation n'est pas forcément automatique. Il faut parfois la demander.
Objet inséré dans la zone d'objets
Objets flottants
Si les objets sont insérés hors de la zone d'objets, ils seront « flottants ». En principe, ils garderont leur taille originale.
Objets indépendants des zones
Zones prédéfinies
Selon vous, que peuvent contenir les zones prédéfinies ?
la zone de titre : une zone destinée à contenir le titre de la diapositive;
la zone de corps : une zone rectangulaire occupant généralement une grande partie de la diapositive (cf. illustrations ci-dessus) et destinée à accueillir des objets ou des éléments textuels (texte énuméré, tableau…);
d'autres zones qui peuvent concerner la gestion automatique d'un pied de page, d'une date, d'une numérotation des diapositives…
Le pied de page est une zone reproduite sur toutes les diapositives. On peut souhaiter qu'elle ne le soit pas sur les diapositives de titre. Le traitement est aisément automatisable.
Pied de page non reproduit sur les diapositives de titre
Si on souhaite que la date du jour figure sur chacune des diapositives, il en est évidemment de même. Le système gère un calendrier et une horloge et est donc capable de fournir la date et l'heure.
Un numéro de diapositive (page) devrait toujours figurer au même endroit sur les diapositives. Une zone peut donc également être prédéfinie à cette fin.
Numérotation des diapositives
Notez aussi que certains systèmes permettent même de créer de nouvelles zones en précisant à quel type de contenu elles sont destinées. Mais réservons cela à ceux qui ont des exigences très élevées en matière de mise en page.
Dispositions
Les diapositives ne sont évidemment pas toutes construites sur base des mêmes zones. Trop d'uniformité nuirait à l'attrait de la présentation. En plus, il arrive que la zone principale soit divisée en deux ou davantage de parties.
C'est la raison pour laquelle diverses dispositions sont proposées. Une disposition reprend tout ou une partie des zones prédéfinies éventuellement subdivisées.
Les dispositions ont généralement des noms qui caractérisent leur contenu (Titre et contenu, Titre seul, Vide, Titre et deux contenus,…)
Diverses dispositions
À chaque diapositive, le système associe automatiquement une disposition.
Par défaut, la disposition de la première diapositive d'une présentation porte le nom de « diapositive de titre » et comprend généralement une zone de titre et une zone de sous-titre.
Les différentes illustrations ci-dessus montrent que les diapositives de titre ne possèdent pas les mêmes zones prédéfinies que toutes les autres.
Le choix de la disposition d'une diapositive peut évidemment être modifié.
Dans les zones qui sont destinées à contenir du texte,les attributs des caractères sont aussi fixés par défaut. Ces paramètres (police, style, corps…) constituent un moyen supplémentaire d'apporter de l'uniformité à la présentation.
Évolution
Que faire si les paramètres par défaut ne conviennent pas ?
Les paramètres associés aux différentes zones peuvent être modifiés pour l'ensemble des diapositives via les canevas de mise en page rassemblés dans ce qui est habituellement nommé un masque des diapositives (cf. chapitre 4).
Cela dit, toutes les zones prédéfinies d'une diapositive existante peuvent être déplacées, redimensionnées, supprimées. De même, les attributs des caractères peuvent être modifiés localement. Cependant, il faut savoir qu'une diapositive modifiée perd son lien d'uniformité avec les autres diapositives pour ce qui est des paramètres qui ont été modifiés (par exemple, la couleur des caractères, la taille d'une zone…).
2. Une place pour chaque chose
Activités
Avertissement
Conservez les fichiers obtenus après chacune de ces activités. Ceux-ci seront réutilisés dans les chapitres suivants. Par précaution, renommez ces fichiers afin d'éviter tout problème d'écrasement lorsque vous recommencerez les activités.
« Fleurilège » d'informations
Reconnaître une fleur sur base de sa photo, c'est un bon début. Mais reconnaître n'est pas connaître… Aussi est-il temps d'alimenter votre herbier avec des renseignements qui pourraient vous être précieux.
Pour réaliser cet herbier électronique , vous disposez à la fois de photos et de textes qu'il vous faut mettre en page. En serez-vous capable ?
Objectif :choisir une disposition appropriée, insérer des objets (images, textes) dans les zones prédéfinies, à partir de fichiers
Jusqu'ici, on a pris le temps de batifoler dans les prés fleuris… Il est temps maintenant de changer de rythme.
Vous l'aurez remarqué, une image insérée dans une zone prédéfinie s'adapte généralement à cette zone. Restez toutefois conscients qu'une réduction des dimensions de cette image sur notre écran ne signifie pas forcément une réduction de celle-ci pour le système. Et alors ? Vous pourriez bien être surpris.
Objectif :insérer (dans les zones prédéfinies) des objets images à partir de fichiers lourds et constater les effets sur le poids du fichier de présentation, compléter le pied de page, définir une numérotation des pages
La mise en page concerne l'ensemble des paramètres (position, dimensions, attributs des caractères…) des zones destinées à contenir des informations :
zone d'objet : texte, image, tableau, graphique…;
zone de titre;
zone de sous-titre;
zone de pied de page;
zone de date;
zone de numéro de diapositive;
…
Ces paramètres sont définis par défaut.
La mise en page est utilisée pour uniformiser la présentation des objets.
Disposition
Une disposition indique un agencement particulier des zones prédéfinies les plus importantes de la diapositive. Si la zone d'objets en fait partie, la disposition précise également si celle-ci est subdivisée et comment.
À chaque diapositive est automatiquement associée une disposition.
Par défaut, la disposition de la première diapositive d'une présentation comprend généralement une zone de titre et une zone de sous-titre.
Tout objet d'une diapositive est soit attaché à une zone, soit flottant.
La disposition d'une diapositive peut être modifiée. Dans ce cas, les objets attachés à une zone ne faisant plus partie de la nouvelle disposition deviennent flottants.
2. Une place pour chaque chose
Exercices
Vous pouvez obtenir le corrigé de ces exercices auprès de votre coach.
Quelle disposition utiliser dans telle ou telle situation ? Il n'est pas toujours facile de répondre à cette question d'autant que cela dépend également des préférences de l'utilisateur. Toutefois, certaines règles de bonnes pratiques existent. Parlons-en.
Dispositions de Microsoft PowerPoint 2011 pour Mac
En vous inspirant des dispositions illustrées ci-dessus (ou des dispositions disponibles dans votre logiciel), associez la disposition la plus appropriée à chacune des situations suivantes.
Albert souhaite réaliser un diaporama de photos de vacances : une photo par diapositive, tout simplement.
Le professeur d'Histoire de l'Art veut projeter en classe des reproductions de tableaux. Il doit pouvoir légender chacune des œuvres.
Un élève doit préparer un exposé sur l'éléphant d'Asie. Il souhaite présenter les caractéristiques (physiques, géographiques…) de ce dernier et les illustrer en parallèle (sans devoir changer de diapositive).
Ce même élève doit prévoir une diapositive lui permettant d'illustrer la différence entre l'éléphant d'Asie et l'éléphant d'Afrique. Entre autre, les images présentées doivent être légendées.
Vous souhaitez mettre plus de quatre images, (toutes visibles, sans superposition) sur une même diapositive.
Albert a réalisé un diaporama sur le système solaire. Son professeur de géographie souhaiterait le mettre à disposition des autres élèves. Avant cela, il conseille à Albert de mettre en pied-de-page le titre (à savoir « Le système solaire »), de numéroter les diapositives (excepté la diapositive de titre) et de dater son diaporama (date fixe).
Téléchargez le fichier de l'activité.
Albert devait avoir la tête dans les nuages lorsqu'il a réalisé ce diaporama. En effet, l'ordre des diapositives ne respecte pas l'ordre des planètes (de la plus proche à la plus éloignée du soleil). Pourriez-vous arranger cela ?
De nombreux moyens mnémotechniques existent pour se souvenir de l'ordre des planètes. En voici un pas trop compliqué : MeVoici Tout Mouillé, J'ai Suivi Un Nuage. À vous de jouer maintenant !
Si vous êtes passé par le chapitre 6 (« Le graphique, c'est magique ») du module « Concevoir et exploiter une feuille de calcul », vous serez en mesure de réaliser la version « avancée » de cet exercice. Dans le cas contraire, essayez-vous à sa version classique.
Les images ne sont qu'un type d'objets parmi d'autres qu'il est possible d'insérer dans une diapositive pour enrichir le contenu. Les graphiques et les tableaux peuvent également faire partie du contenu à condition de respecter quelques conseils très simples, notamment de ne pas y afficher trop d'informations. Leur apparence n'est pas non plus à négliger. Une bonne mise en forme peut aider à les rendre clairs et lisibles aux yeux du public.
Travaillons ces aspects en préparant une diapositive contenant à la fois un graphique et un tableau.
Choisissez une disposition adéquate (inspirez-vous de l'exemple ci-dessous).
Insérez le texte « Valeurs des températures moyennes mensuelles à Uccle pour 2010 » dans la zone de titre.
Insérez le tableau.
Insérez le graphique.
Voici à quoi pourrait ressembler le résultat.
Téléchargez le tableau et le graphique à insérer.
Version avancée !
Si vous vous lancez dans la version avancée, créez vous-même tableau et graphique à partir des données à télécharger ci-dessous. Réalisez également leur mise en forme (notamment les axes et la légende pour le graphique).
« Me Voici Tout Mouillé, J'ai Suivi Un Nuage Pluvieux ». Mais à quoi peut bien correspondre le « P » ?
Avant août 2006, notre système solaire comptait neuf planètes : les huit planètes actuelles et Pluton. Dès lors que l'assemblée générale de l'Union Astronomique Internationale (UAI) a redéfini ce qu'était une planète, Pluton a perdu son prestigieux statut et a été classée dans la catégorie des planètes naines.
Comme les astéroïdes, les planètes naines sont désignées scientifiquement par un nombre. Ainsi, Pluton a depuis été rebaptisée 134340.
Si l'astronomie vous intéresse, voyez ici ce qui s'est dit à l'époque.
3. Un peu de mouvement
Intention généraleConnaître et exploiter les techniques d'animation et de création d'interaction
Si une présentation est censée fournir un support au (à la) présentateur(trice), elle est aussi censée aider le public à mieux percevoir le message. D'où la nécessité de capter son attention. Pour ce faire, un peu de mouvement visuel ne peut faire de tort.
Une présentation est un ensemble de diapositives qui s'affichent successivement. Cette succession peut conférer à la présentation une monotonie que l'on n'a pas souhaitée.
Que faire pour éviter ça ?
Par ailleurs, une diapositive, c'est un ensemble d'objets (textes, images, vidéos…).
S'il y a des situations dans lesquelles la présence de tous les objets est requise dès le départ, il en est d'autres où il est utile que ceux-ci apparaissent progressivement, voire disparaissent pour faire place à d'autres objets.
La conjonction de ces différents événements peut d'ailleurs donner lieu à de véritables animations dont on doit reconnaitre le côté didactique, dans certains cas.
De même, la manière dont ces objets apparaissent et disparaissent peut faire l'objet d'une réflexion allant toujours dans le sens d'une meilleure capture de l'attention du public.
Dans ce chapitre, nous étudierons les principales techniques et les concepts liés à toutes les formes de transition dans l'apparition et la disparition des objets et des diapositives.
3. Un peu de mouvement
Mise en situation
Un club d'ornithologie a décidé de soutenir l'action « Devine qui vient manger chez nous aujourd'hui ? » de Natagora en créant une présentation des oiseaux communs de nos jardins et villes. Les concepteurs savent que de nombreux sites Web sont bien documentés sur les oiseaux et ils souhaitent y donner accès à partir de cette présentation.
Observez ci-dessous la partie de la présentation qui va de l'apparition d'une diapositive à celle de la suivante.
Le titre (nom de l'oiseau) est déjà présent sur la diapositive qui apparaît.
Une ou deux secondes plus tard, apparaissent la photo de l'oiseau et sa description.
En cliquant sur l'image, le lecteur peut écouter son cri.
Un clic n'importe où ailleurs, et la photo est remplacée par une carte d'Europe décrivant les régions où l'on peut rencontrer l'oiseau.
Un autre clic encore et la diapositive suivante s'affiche dans les mêmes conditions.
Mais voyez plutôt le résultat.
Quels sont les objets et les zones intervenant dans une telle présentation ?
La réponse à la question porte le nom d'hyperlien.
Réfléchissons maintenant à la manière d'organiser tout cela.
3. Un peu de mouvement
Réflexions
Animations
Intéressons-nous d'abord à l'animation du contenu des zones (textes et objets), mais aussi des objets flottants.
Dans la présentation que nous voulons réaliser, quels sont les objets flottants et les zones dont les contenus sont à animer ? Comment provoquer leur animation ?
Elle ne doit pas être animée. Elle apparaît avec la diapositive.
La zone d'objets
Si c'est possible, on choisira une mise en page dans laquelle la zone d'objets est divisée verticalement en deux. La photo de l'oiseau (à gauche) et le texte associé (à droite) doivent apparaître en même temps et, par exemple, une seconde après l'apparition de la diapositive. L'événement déclencheur est donc un laps de temps qui s'est écoulé.
Un objet image flottant
Il n'est pas possible d'insérer deux images au même endroit dans une zone d'objets. La carte de l'Europe est donc un objet flottant qui viendra se superposer à l'image de la zone d'objets. Elle devra apparaître au clic (ou manipulation équivalente).
Un objet son
Il aura les mêmes dimensions que la photo de l'oiseau car il pourra également être activé (apparaître) au clic.
Types d'animations
On distinguera au moins trois types d'animation : entrée de l'élément (ou apparition), sortie de l'élément (ou disparition) ou encore action sur l'élément (zoom, déplacement suivant une trajectoire, rotation…).
Les animations font l'objet du choix d'un effet. On évitera le choix d'effets trop sophistiqués qui peuvent être distrayants.
Des effets différents peuvent être choisis pour les objets image et texte, mais on évitera également trop de variété, ce qui pourrait avoir comme conséquence de désunir la présentation.
Animer plusieurs éléments
Une animation peut concerner un ou plusieurs objets flottants ou contenus dans des zones. Si l'animation concerne plusieurs éléments, ceux-ci peuvent être animés en même temps, ou les uns après les autres en précisant un délai de temps.
Niveaux de texte dans une zone d'objets
Vous noterez également que lorsqu'ils sont inclus dans une zone d'objets, les textes sont organisés en niveaux et sous-niveaux, éventuellement avec puces et numéros. Ils peuvent donc être animés par niveaux.
Animation d'un objet sonore
Dans les paramètres d'animation d'un objet sonore, on trouvera d'autres éléments à préciser. Par exemple, s'arrête-t-il au passage à la diapositive suivante ? Ou encore, doit-il être joué en boucle ? Peut-il être rejoué ? etc.
Vous verrez, au chapitre 4, que les paramètres de l'animation d'un texte ou d'un objet dans une zone prédéfinie peuvent être fixés de manière identique pour toutes les diapositives à travers le masque.
Transitions
Chaque diapositive étant une page, ceci nous amène à envisager la manière dont s'effectue la transition entre elles. De nombreux effets visuels sont possibles et nous n'allons pas les énumérer. Parmi ceux-ci, celui d'une page qui se tourne est peut-être disponible.
On peut appliquer une transition à une, plusieurs, ou à l'ensemble des diapositives d'une présentation.
Hyperliens
Si on souhaite établir des liens entre certaines diapositives et des pages Web, il suffit de créer des hyperliens. Après avoir sélectionné l'objet ou le bloc de texte auquel le lien est associé, il faut préciser son URL.
Comme on navigue sur le Web, il est également possible de naviguer à l'intérieur d'un diaporama qui est lui-même un ensemble de pages.
Ceci nous conduit naturellement à la possibilité de créer des diaporamas qui deviennent de véritables produits multimédias. À l'intérieur de tels diaporamas, l'utilisateur (du produit) peut naviguer en accédant directement aux parties de la présentation qui l'intéressent, sans nécessairement devoir faire défiler toutes les diapositives qui précèdent.
L'hyperlien peut cibler une diapositive précise ou une diapositive occupant une position particulière (la suivante, la précédente, la première, la dernière…). Mais, outre les autres diapositives et les pages Web, les hyperliens peuvent également cibler divers programmes (traitement de texte, courrier électronique…).
Divers types d'hyperliens
On le voit, concevoir une présentation, ce n'est pas seulement aligner des diapositives. C'est penser le produit en fonction du type d'aide (assistance) qu'il est censé apporter et du contexte dans lequel il est prévu de l'utiliser. Comme vous pouvez le constater, les quelques fonctionnalités que nous avons décrites ouvrent déjà des horizons très larges.
Évolution
Et pour vous donner l'eau à la bouche, en exploitant les possibilités offertes par les masques et développées dans le chapitre suivant, on peut mettre en place un système de navigation efficace. Par exemple, un peu comme dans l'interface de visaTICE, on pourrait prévoir sur le masque des diapositives une sorte de sommaire donnant accès à certaines diapositives qui seraient les titres des chapitres. On pourrait aussi ajouter des objets tels des boutons, des images ou des mots (zones de texte) sur lesquels on créerait des hyperliens et organiser ainsi la navigation.
Masque de diapositive incluant des hyperliens
3. Un peu de mouvement
Activités
« Les fleurs animées »
Les objets ne sont pas simplement disposés sur une diapositive. Ils peuvent apparaître et disparaître en fonction de certains événements. Dès lors, pourquoi se contenter de créer un herbier « statique » si le logiciel utilisé permet d'en créer un « dynamique » ? Commençons par des choses simples.
Objectif :animer des objets (textes et images) et choisir pertinemment les paramètres de leur animation
Sur le Web, il est possible de naviguer d'une page à une autre d'un simple clic. Sur un diaporama, c'est également possible. Et on ne vous parle pas ici de passer à la diapositive suivante ou précédente… Voyez plus loin !
Objectif :créer des hyperliens internes et externes et des objets d'interaction
Qui d'entre vous n'a jamais assisté à une séquence « photos sur fond musical » lors d'un mariage ou d'un anniversaire surprise ? Le son serait-il un objet comme les autres ?
Objectif :insérer une séquence sonore sur une diapositive ; appliquer une animation à un objet (sonore) et paramétrer cette animation; appliquer une transition entre les diapositives
Tous les objets d'une diapositive peuvent être animés : les objets contenus dans les zones prédéfinies (zone de titre, zones d'objets…) et les objets flottants.
Pour tous les types d'objets, l'animation d'un objet est liée à un événement déclencheur qui peut prendre deux formes :
un clic du dispositif de pointage;
le temps qui s'est écoulé depuis un autre événement.
Les objets textes et images peuvent apparaître/disparaître/évoluer en produisant un effet. Il existe de nombreux effets.
Un objet texte peut être animé progressivement.
La lecture d'un objet sonore peut avoir lieu en boucle.
Transition entre les diapositives
Le passage de l'affichage d'une diapositive à une autre peut avoir lieu sous l'effet d'une transition.
Un même effet de transition peut être appliqué à une ou plusieurs diapositives sélectionnées.
Navigation
Le déroulement habituellement séquentiel d'un diaporama peut être rompu grâce aux hyperliens. Applicables à tous les objets ou parties d'objets (mot d'un texte), ils permettent l'affichage d'une autre diapositive du diaporama que la suivante. Ils permettent aussi de se connecter à une page d'un site Web ou à une application disponible au niveau du système.
L'usage des hyperliens permet de transformer un diaporama en produit multimédia interactif.
3. Un peu de mouvement
Exercices
Vous pouvez obtenir le corrigé de cet exercice auprès de votre coach.
En tant que professeur de gymnastique, vous devez encourager vos élèves à pratiquer un sport. Pour les aider à faire leur choix, vous réalisez un diaporama de quatre diapositives qui auront pour thèmes les sports proposés dans votre école : le basketball, la capoeira, le kin-ball et le tennis.
Pour chaque diapositive :
choisir la disposition adéquate sachant que le texte doit figurer à gauche et laisser la place à une image ou une vidéo à droite ;
inscrire le nom du sport concerné dans la zone de titre ;
insérer enfin l'objet sonore (là où il reste de la place ) sans que son icône soit visible.
Pour l'animation :
chaque diapositive apparait vide ;
au clic, le titre apparait et la séquence sonore démarre ;
la vidéo/l'image et le texte apparaissent cinq secondes après le titre et en même temps ;
le passage à la diapositive suivante se fait au clic et avec un effet de transition (sobre ) et différent pour chaque diapositive.
Téléchargez le diaporama suivant et rendez-le interactif en y insérant des liens hypertextes.
La première diapositive contient la liste des douze signes astrologiques du zodiaque. À chacun des éléments de cette liste sera associé un lien permettant à tout lecteur d'afficher en un clic la diapositive présentant les caractéristiques du signe correspondant.
Sur chaque diapositive décrivant un signe astrologique se trouve une icône représentant le signe lui-même. À chacune des douze icônes sera associé un lien permettant de consulter la page Wikipédia explicitant, entre autres, la différence entre les signes et les constellations du zodiaque.
Pour naviguer dans le diaporama, contentez-vous pour l'instant d'utiliser le menu contextuel. Il vous permettra d'atteindre directement la diapositive souhaitée.
Vous ne connaissez pas « Pierre et le Loup » ? Vous ne pouvez donc pas savoir que ce conte a été raconté par des personnalités telles que Jacques Brel, Fernandel, Valérie Lemercier, David Bowie, Jean Rochefort ou encore Charles Aznavour.
Impossible de vous en diffuser ici un extrait (droits d'auteur obligent). Toutefois, une simple recherche sur le Net devrait satisfaire votre curiosité.
Le saviez-vous ? D'un point de vue scientifique (et, plus particulièrement, astronomique), nous ne sommes pas nés sous le signe astrologique qu'on nous a attribué. Quel est alors votre véritable signe astrologique ? À vous de le découvrir ! Et que cela ne vous empêche pas de continuer à lire (et à croire) votre horoscope.
4. Tomber le masque
Intention généralecomprendre l'intérêt des diapositives maîtres et du mode masque des diapositives
Les logiciels de présentation assistée sont souples et proposent de nombreuses fonctionnalités. Cependant, ils ne nous obligent pas à travailler de manière structurée. Si nous n'y prenons garde, nous risquons de « faire un peu n'importe quoi ». Ce n'est pas ce que nous souhaitons que vous fassiez. Nous allons en discuter.
Les logiciels de présentation sont capables de gérer beaucoup de choses et donc de rendre de nombreux services aux concepteurs.
Nous avons découvert que les mises en page, ou dispositions, permettent de confiner les informations dans des zones prédéfinies et gèrent aussi la mise en forme des textes, par exemple.
Cela participe à donner à la présentation un certain cachet, à lui conférer une certaine uniformité.
Par ailleurs, la variété reste possible à travers les nombreuses dispositions disponibles et celles que l'utilisateur peut lui-même créer.
On évitera dès lors de modifier des paramètres tels que la taille d'une zone ou la police d'un bloc de caractères au niveau local, celui d’un seule diapositive, car les modifications qui seront appliquées à l'ensemble de la présentation risquent d'être sans effet.
Comment de telles modifications générales sont-elles possibles ?
Parce qu'il existe un concept qui regroupe l'ensemble des paramètres de la présentation et que nous appellerons le masque des diapositives.
Des modifications sur ce masque vont se répercuter automatiquement sur l'ensemble des diapositives dont les paramètres n'ont pas été modifiés localement.
Il s'agit là d'un outil extrêmement puissant et qui peut faire gagner beaucoup de temps.
4. Tomber le masque
Mise en situation
La présentation sur les oiseaux du club d'ornithologie nécessite un petit lifting. Ainsi, il faudrait modifier les styles du titre et du texte, et ajouter une information concernant l'écoute du chant de l'oiseau, juste en dessous de l'image.
Toutefois, les 50 diapositives créées n'encouragent pas à se lancer dans l'aventure.
Texte extrait du site http://www.pleumartin.com
Y a-t-il un moyen d'effectuer ces modifications en peu de temps ?
Réponse dans les réflexions qui suivent.
4. Tomber le masque
Réflexions
Des concepts nouveaux vont nous aider à résoudre facilement ces difficultés. Découvrons-les.
La diapositive maître
Diapositive maître(sse)
La diapositive maître (ou maîtresse selon les appellations) est un modèle pour un ensemble de diapositives. Toutes celles qui sont construites sur ce modèle ont les mêmes caractéristiques de mise en forme (polices, tailles, couleurs, styles...) et de mise en page (disposition), y compris éventuellement certains graphismes particuliers (logos, autres...).
Le masque
Masque des diapositives et diapositive maître principale
Le mot masque utilisé par certains logiciels, désigne un mode dans lequel il est possible de modifier les caractéristiques des diapositives maîtres. En modifiant les paramètres d'une diapositive maître, on modifie la mise en page et en forme de celles qui lui sont liées.
Il est également possible de modifier ces caractéristiques pour l'ensemble des diapositives dans le cas où il existe une diapositive maître principale, une diapositive maître dont héritent toutes les diapositives maîtres, comme c'est le cas dans l'illustration ci-contre. Une modification effectuées au niveau de cette diapositive maître principale sera répercutée au niveau de toutes les diapositives maîtres, puisque celles-ci en héritent. En revanche, une modification dans une diapositive maître n'aura pas de répercussion sur les autres diapositives maîtres.
Parmi les paramètres que l'on peut fixer, citons bien sûr les paramètres concernant toutes les dispositions possibles (dimension et position des zones, notamment), la mise en forme des caractères et celle des paragraphes pour les zones qui peuvent contenir du texte. On peut aussi fixer l'effet de transition des diapositives et l'effet d'animation de certaines zones et/ou objets,
si on souhaite qu'ils soient pareils pour un groupe de diapositives ou pour l'ensemble de celles-ci.
Les thèmes
Parfois, on désigne par le mot thème, l'ensemble des paramètres de toutes les diapositives maîtres.
Une présentation est souvent construite sur un seul thème pour une question d'unité et de qualité visuelle de celle-ci. Mais elle peut s'appuyer sur deux, voire plusieurs thèmes différents si le contexte le justifie. On pourrait, par exemple, utiliser des thèmes différents pour les diapositives de chapitres différents. N'oubliez cependant pas que le mieux est l'ennemi du bien. Trop de variété risque de faire perdre son identité à la présentation.
Présentation basée sur deux thèmes
On peut souhaiter réaliser des mises en page et en forme personnalisées. On choisit alors un thème prédéfini proche de ce que l'on souhaite et on travaille sur le masque : déplacement, modification de la taille des zones prédéfinies, changement des paramètres de style des caractères et des paragraphes des zones textes : police, corps, styles, puces, retraits, interligne...
On peut ajouter/supprimer des zones et des objets dans les diapositives maîtres et même créer de nouvelles dispositions.
Si on souhaite réutiliser ces paramètres dans une autre présentation, on peut les enregistrer sous forme de thème personnalisé.
À chaque diapositive correspond donc un thème et une diapositive maître.
À chaque diapositive sa diapositive maître associée à un thème
Mais revenons à notre problème.
Comment pouvons-nous réaliser le lifting de notre présentation ?
Les différentes actions à effectuer sont les suivantes :
afficher le masque des diapositives,
choisir la mise en forme des caractères du titre (police et couleur) ;
choisir la mise en forme des caractères du texte (police et corps) ;
choisir la mise en forme des paragraphes du texte (interligne) ;
modifier la couleur de l'arrière-plan ;
ajouter une zone de texte sous la zone d'image et la mettre en forme.
On pourrait encore, pour faire joli, choisir un effet de transition (page qui se tourne, par exemple) pour le passage d'une diapositive à une autre. Ce choix peut également s'effectuer dans le masque.
N'oubliez pas que tout changement d'un paramètre effectué au niveau d'une diapositive bien particulière fait perdre le lien de cette diapositive avec le paramètre correspondant de la diapositive maître.
Par exemple, si vous déplacez la zone de titre d'une diapositive, toute modification de la position de la zone de titre dans le masque n'affectera plus le titre de cette diapositive. On a donc peu d'intérêt à procéder à des changements locaux.
4. Tomber le masque
Activité
Musique de carnaval
Hé oui ! Notre présentation des instruments de musique mérite aussi un lifting, ce qui pourra se faire sans peine si nous n'avons pas encore touché à la mise en forme de certaines diapositives en particulier.
Objectif :modifier les paramètres des diapositives maîtres et agir sur leur contenu
Le masque de diapositives est un mode d'affichage permettant de visualiser l'ensemble des diapositives maîtres.
Diapositive maître
Une diapositive maître est, en quelque sorte, un modèle de diapositive. Les attributs d'une diapositive maître s'appliquent à toutes les diapositives qui lui sont associées.
Ces attributs concernent notamment :
la mise en forme des caractères des zones prédéfinies;
la taille et la position de ces zones;
les paramètres d'animation des objets;
l'arrière-plan;
l'effet de transition.
Priorités
Les attributs modifiés au niveau de la diapositive sont prioritaires par rapport aux attributs de la diapositive maître.
Tout objet disposé sur une diapositive maître (image, logo, icône, texte avec ou sans hyperlien…) est affiché sur les diapositives associées et ne peut pas être modifié (déplacé, supprimé, agrandi…) au niveau de ces dernières.
4. Tomber le masque
Exercices
Vous pouvez obtenir le corrigé des exercices auprès de votre coach.
Cet exercice donnant beaucoup de liberté concernant le choix des contenus, nous vous conseillons de le faire évaluer par votre coach.
Rappelez-vous de la présentation sur les oiseaux de nos jardins. Elle va nous donner l'occasion de modifier les caractéristiques de la diapositive maître principale, avant même de créer du contenu.
Choisissez les attributs de mise en forme du titre.
Alignez-le à gauche.
Choisissez les attributs de mise en forme des textes (corps des caractères pas trop élevé pour permettre à la description d'occuper la partie droite de la diapositive).
En-dessous de la zone réservée à l'image (partie gauche), insérez une zone de texte contenant l'indication « Cliquez sur l'image pour écouter le chant de l'oiseau. ». Au besoin, diminuez la hauteur de la zone d'objet pour éviter son chevauchement avec la zone de texte.
Réglez les paramètres de transition entre diapositives.
Réglez les paramètres d'animation des objets. Attention, le message doit disparaître quand la photo de l'oiseau est remplacée par celle de sa localisation.
Il vous reste maintenant à créer vos diapositives. Le contenu que vous y ajouterez sera automatiquement formaté comme vous l'avez souhaité.
Choisissez quatre ou cinq oiseaux. Recherchez une photo et un peu d'information à leur propos.
Nous vous recommandons les sites oiseaux.net et dinosoria.com (qui, contrairement à ce que son nom peut évoquer, ne parle pas de dinosaures mais propose des chants d'oiseaux —libres de droit— à télécharger).
Lisez très attentivement les « Mentions légales » du site oiseaux.net. Elles vous autorisent à copier des illustrations à des fins personnelles, mais ne vous permettent pas de les diffuser.
La place d'Albert, mascotte officielle de visaTICE, est convoitée par deux personnages hauts en couleur : Vertignasse et Violetice.
Le concours qui aboutira à l'élection de la nouvelle mascotte touche maintenant à sa fin. Un diaporama a été réalisé pour présenter une dernière fois les trois finalistes avant les votes. Chacun des candidats souhaite que le thème utilisé dans la partie du diaporama qui le concerne soit coordonnée à son T-shirt : nuance bleue pour Albert, verte pour Vertignasse et violette pour Violetice. Faites-en sorte de respecter ce « caprice ». Si aucun thème ne correspond à vos attentes, rien ne vous empêche d'en créer un vous-même.
Attention, la taille de l'image ne s'adaptera pas forcément à la zone qui lui est destinée dans le nouveau thème. Vous devrez dés lors provoquer cet ajustement.
Voici un aperçu de ce que vous pourriez obtenir.
Diaporama exploitant quatre thèmes (dont le thème par défaut) du logiciel Microsoft PowerPoint 2011 pour Mac.Diaporama exploitant quatre thèmes (dont le thème par défaut) du logiciel Libre Office Impress 3.5.6.2 pour Mac.
Téléchargez le diaporama dans le format de votre choix.
Intention généraledécouvrir les différentes manières d'exploiter une présentation
Une chose est de créer une présentation en tenant compte de son public et du contexte dans lequel elle va se « dérouler », une autre chose est de la publier et de publier des documents qui peuvent lui être associés.
On connait la manière la plus simple et la plus classique de dérouler une présentation.
C'est celle qui consiste à passer d'une diapositive à la suivante en usant d'un simple clic de souris ou d'une manipulation équivalente, par exemple à l’aide d’une touche du clavier.
Mais d'autres stratégies sont possibles. Si on veut, par exemple, que la présentation se déroule de manière automatique, on s'intéressera davantage à une animation du déroulement tenant compte d'un minutage.
On aimera sans doute pouvoir y ajouter du son, que ce soit une musique ou un commentaire oral…
Mais au-delà du déroulement proprement dit de ce que nous appellerons le diaporama, et dans le cas d'une présentation en public, on aimera parfois fournir des documents à celui-ci pour qu’il puisse prendre des notes ou on aimera soi-même, comme présentateur, disposer de quelques indications jointes à telle ou telle diapositive.
Tout cela nous amène à prendre en compte les divers modes de publication d'une présentation.
Ce dernier chapitre va nous permettre d'envisager toute une série de fonctionnalités des logiciels de présentation qui sont loin d'être anodines, puisqu'elles sont directement liées au scénario de présentation.
5. Publier tous azimuts
Mise en situation
Pour entamer ce chapitre, décrivons trois situations plutôt différentes.
Première situation
Vous traitez d'un sujet devant un public confortablement assis. Vous projetez la présentation sur un écran. Elle contient la structure de votre discours et quelques illustrations (images, graphiques, tableaux…). Vous avez fourni les diapositives aux personnes du public sous forme de miniatures à côté desquelles elles peuvent prendre des notes. Vous-même, craignant d'oublier des commentaires importants, avez imprimé ces mêmes diapositives, une par page, avec les commentaires à faire à leur propos.
Deuxième situation
Vous voulez réaliser une présentation qui sera placée sur une borne d'information (par exemple, des renseignements pratiques sur les activités extrascolaires proposées dans votre établissement). Cette présentation ne nécessite aucune intervention de celui ou celle qui la regarde. Elle se déroule en boucle.
Troisième situation
Vous voulez produire une présentation informative à propos d'une ville que vous avez visitée. Plusieurs thèmes y seront traités : un chapitre concernera l'hébergement, un autre les monuments remarquables, un troisième les manifestations annuelles et un dernier, les activités sportives. Chacun devrait pouvoir consulter cette documentation comme il l'entend, sans nécessairement devoir parcourir les chapitres, les uns après les autres.
Voyons maintenant quels concepts et quelles fonctionnalités vont vous permettre d'arriver à nos fins.
5. Publier tous azimuts
Réflexions
Pour votre projet de « conférence » (situation 1), vous avez déjà pratiquement toutes les cartes en main. Le système vous permet d'exécuter le diaporama. Dans un tel diaporama, l'interaction de l'utilisateur avec le système est réduite à sa plus simple expression. Par défaut, un signal élémentaire (clic de souris ou manipulation équivalente) déclenchera l'animation suivante (apparition et/ou disparition d'un ou plusieurs éléments : objets et/ou zones) ou provoquera l'affichage de la diapositive suivante, si toutes les animations ont eu lieu.
Quant aux documents que vous souhaitez fournir aux participants, ils peuvent être diversement formatés. Le nombre de diapositives imprimées par page peut-être variable et, dans certains formats, permettre une prise de notes. À découvrir dans les options proposées à l'impression…
Impression de documents
Ajouter des commentaires
À la conception des diapositives, le rédacteur peut ajouter ses commentaires, généralement dans une zone située en dessous de la diapositive. Bien entendu, ces commentaires n'apparaîtront pas dans le diaporama, mais il sera possible, au conférencier (que vous êtes), d'imprimer sur une page chaque diapositive et ses commentaires.
Ceci nous permet d'évoquer les différents modes de travail.
Nous savons déjà que la présentation peut être exploitée dans le mode diaporama qui est, en quelque sorte, un mode visualisation.
En mode conception, vous avez le choix de travailler directement sur la diapositive (mode normal), de travailler, en même temps, le contenu de la diapositive et les commentaires (mode page de commentaire) et parfois encore, de travailler uniquement le contenu textuel des diapositives (mode plan). Il est aussi possible de travailler les diapositives par paquets pour les trier, les masquer, en définir les transitions (mode trieuse de diapositives)… Cela ne concerne donc plus leur contenu.
Différents modes de travail
Comment faire pour concevoir un produit pour la borne interactive ? Comme il a été précisé, cette présentation doit fonctionner de manière autonome et en boucle. Cela nous conduit à d'autres concepts et à d'autres fonctionnalités.
Un concept important est celui de minutage. Si, comme nous l'avons vu, il concerne l'animation des éléments de la diapositive, il peut également concerner le temps d'affichage global de celle-ci. On peut donc minuter chaque diapositive, ce qui fixe par conséquent la durée de la présentation.
Enregistrement automatique du discours
Idem
Cette opération risque d'être fastidieuse. Il existe une autre technique qui consiste à demander au système d'enregistrer la présentation pendant qu'on la « joue ». Le minutage est alors calculé par le système. Autre avantage, l'enregistrement peut être accompagné d'un commentaire sonore (musique, texte explicatif…)
Beaucoup de choses sont possibles comme, par exemple, associer un morceau musical au diaporama et demander au système de calculer lui-même la durée d'affichage de chaque diapositive pour que le morceau se termine avec le diaporama. Intéressant pour le feuilletage automatisé d'un album photos…
Jouer le diaporama en boucle
Dans le cas présent, le diaporama doit fonctionner en boucle. C'est un des paramètres à fixer.
5. Produire et publier tous azimuts
En résumé
Modes d'affichage (et donc de travail)
Il existe différents modes de travail dépendant du type d'action menée :
le mode normal pour un travail en direct sur les divers contenus de la diapositive;
le mode page de commentaires pour le présentateur qui souhaite rédiger des notes à propos de chaque diapositive;
le mode tri des diapositives pour organiser/réorganiser l'ensemble des diapositives;
le mode diaporama qui affiche ce que le spectateur est censé voir.
Documents imprimés
À partir d'une présentation il est possible d'imprimer plusieurs types de documents dépendant de leur destination et de leur support. Couramment, on imprime sur une page :
une seule diapositive si le support est transparent et à utiliser sur rétroprojecteur;
une seule diapositive et ses commentaires sur support papier pour le présentateur;
plusieurs diapositives sur support papier pour permettre la prise de notes aux personnes du public.
Documents électroniques
Selon la destination finale de la présentation, il est possible de l'enregistrer sous différents formats :
une présentation lorsque l'on veut pouvoir la « rejouer »;
un fichier PDF si on veut que les diapositives soient imprimables sans plus;
un ensemble d'images chacune d'elles correspondant à une diapositive...
5. Publier tous azimuts
Exercices
Vous pouvez obtenir le corrigé de cet exercice auprès de votre coach.
Faites les bons choix
Voici différentes situations dans lesquelles vous devez envisager de créer une présentation. Selon les situations, précisez quels seront les choix que vous allez effectuer en cochant les cases nécessaires.
Voici le code :
M : minutage des diapositives
H : usage obligatoire d'hyperliens
B : diffusion du diaporama en boucle
D : impression papier des diapositives
C : impression papier des pages de commentaires
N : enregistrement de la narration
Description de la situation
M
H
B
D
C
N
On vous demande de réaliser une présentation de votre école que les parents et les élèves pourront visionner sur un écran placé en hauteur dans le hall d'entrée.
Vous présentez à vos condisciples un travail sur les volcans et ceux-ci sont censés prendre des notes.
Vous devez créer une démo de l'usage de la photocopieuse qui pourra être visionnée en cas de besoin.
Vous devez réaliser un catalogue de plantes d'appartement qui pourra être parcouru grâce à un index en marge.
Certification
Créer une présentation multimédia
L'épreuve de certification est une épreuve intégrant des activités et des exercices semblables à ceux du chapitre. Si vous pouvez refaire ces activités et ces exercices, vous êtes paré(e).
Pour la correction des exercices et du test, adressez-vous à votre coach.
Diapositives en désordre !
Dès lors, un herbier des fleurs des champs peut vite devenir l'outil indispensable de tout promeneur qui se respecte.
Vous feriez bien d'aller revoir vos classiques 
Pourriez-vous arranger cela ?
